Origine et résolution des odeurs désagréables dans les canalisations

Si vous êtes confronté à des odeurs nauséabondes provenant de vos canalisations. Il est important de comprendre leur origine et comment les éliminer ou les prévenir. Cette mauvaise odeur canalisation peut être engendrée de diverses manières.

D’où viennent ces odeurs ?

En premier lieu, les sources des odeurs désagréables peuvent être multiples et indiquent souvent la nature du problème.

À l’intérieur des bureaux

Si vous percevez une mauvaise odeur provenant de l’intérieur de votre bureau. Il est probable que cela soit directement lié au tuyaux de plomberie. Les mauvaises odeurs émanant ne devraient pas se propager à l’intérieur des bureaux. Dans ce cas, consulter un plombier est conseillé pour analyser vos canalisations et identifier la source du problème. Cela peut aussi émaner d’une fuite d’eau qui stagne en profondeur sous une dalle.

À l’extérieur de l’entreprise

Si les odeurs désagréables remontent jusqu’à l’entreprise depuis vos canalisations. Il est fort probable que votre système d’assainissement soit en cause. Ces odeurs, décrites souvent comme nauséabondes, sulfureuses ou malodorantes, peuvent se répandre dans tout le bâtiment. Elles peuvent être plus intenses après des pluies abondantes ou durant des périodes de forte chaleur. Lorsque les canalisations sont plus sollicitées.

Quelles sont les causes de ces odeurs ?

Bien que plusieurs facteurs peuvent être à l’origine des mauvaises odeurs et des problèmes de canalisations malodorantes. L’accumulation de déchets organiques. La présence de bactéries ou de moisissures, ainsi que des problèmes liés à la ventilation, sont quelques-unes des raisons possibles. La rapidité à laquelle les odeurs se manifestent peut également indiquer la cause du problème.

Si des odeurs apparaissent subitement, cela peut signaler un incident particulier. Pour en avoir le cœur net, vérifiez les éléments suivants :

– Assurez-vous que les circuits de ventilation primaire et secondaire fonctionnent correctement.
– Vérifiez que les divers siphons ne sont pas obstrués.
– Assurez-vous qu’aucun incident biologique, tel qu’un déversement important de produits antibactériens puissants, n’a détruit les bactéries nécessaires au bon fonctionnement du système de traitement.

Ensuite, la ventilation primaire évacue efficacement les eaux usées, empêchant ainsi la propagation des mauvaises odeurs dans les bureaux. Elle est équipée d’une sortie spécifique pour prévenir le phénomène de siphonnage, responsable des remontées nauséabondes.

Souvent associée à la ventilation primaire, la ventilation secondaire consiste en un tuyau permettant à un appareil sanitaire de recevoir de l’air. Évitant ainsi son siphonnage. De nombreux systèmes d’assainissement non collectif intègrent une ventilation secondaire pour limiter les odeurs désagréables.

Si les mauvaises odeurs persistent progressivement, il est possible que la ventilation primaire soit défectueuse ou insuffisante. Ce qui se traduit uniquement à l’intérieur de l’habitat. Dans ce cas, faire appel à un plombier est recommandé.

À retenir : Les sorties des ventilations secondaires, installées sur le toit de l’habitation, doivent être situées à au moins 1 mètre de toutes les portes ou fenêtres.

Comment se développent ces odeurs ?

En fait, les odeurs provenant des canalisations d’assainissement résultent de deux principaux phénomènes :

1. Un processus biologique de fermentation : Les arômes que nous détectons sont produits par des composés chimiques volatils présents dans l’air. Les eaux usées, notamment celles issues des toilettes, sont responsables de ces émissions malodorantes. Soit directement par l’émission de gaz, soit indirectement par la dégradation de la matière organique. Les bactéries anaérobies, qui se développent en l’absence d’oxygène, sont souvent impliquées dans ce processus de fermentation. Des températures élevées et un séjour prolongé dans les canalisations favorisent leur activité. Entraînant la libération d’émissions malodorantes.

2. Les molécules responsables des mauvaises odeurs : Environ 80 à 90 % des mauvaises odeurs sont dues à des composés soufrés, tels que les thiols et les sulfures. Même à de faibles concentrations, ils sont détectables par notre odorat et génèrent des odeurs très fortes. Par exemple, le sulfure d’hydrogène (H2S) est détectable à seulement 0,1 ppm et a une odeur caractéristique d’œuf pourri. On trouve également des composés azotés provenant de la dégradation biologique des protéines et de l’urine. L’ammoniac (NH3) a une odeur piquante. 

Tandis que les amines diffusent des odeurs putrides rappelant le poisson avarié ou la viande en décomposition. Enfin, la fermentation bactérienne des sucres produit des acides carboxyliques. Tels que l’acide éthanoïque (connu sous le nom d’acide acétique, présent dans le vinaigre) ou l’acide butyrique, ayant une odeur de viande rance. Ainsi que des composés carbonylés, aldéhydes et cétones, généralement dotés de senteurs douces et fruitées.

Quelles en sont les conséquences ?

Comment éviter ou éliminer ces odeurs ?